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Le tracé est scindé en 4 étapes principales d¹environ 200 km.
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Etape 1 & 2
Les 2 premières sont particulièrement difficiles puisque ce sont précisément... les premières. Une accoutumance à un nouvel environnement doit s’effectuée coûte que coûte. Un nouveau rythme impose au métabolisme des perturbations qu’il doit absorber en plus d’un travail d’acclimatation à des conditions pour le moins inconfortables, particulièrement du coté hydrique.
Durant la première étape, le corps est bien accaparé par cette adaptation forcée, soutenu par un esprit tout dévoué à cette tâche.
Lors de la deuxième étape, le métabolisme est alors au courant de ce qui l’attend et devrait encaisser sans trop grincer. Par contre, l’esprit risque d’être un peu moins préoccupé par le contrôle du bon graissage des engrenages ; une majorité de neurones se retrouvant au chômage, ils se mettent à tourner en rond, pour finalement commencer à s’attaquer aux grandes questions du "pourquoi?" du "comment?" ils se sont retrouvés dans cette histoire (galère?)... C’est alors à leur
tour de crisser...
Comprenant que personne ne les écoute, puisqu’il n’y a personne d’autre... ils entament une thèse très sérieuse sur la place de l’homme dans le monde, son utilité dans un tel environnement, la futilité de son passage terrestre et tout ça... Bref, le cérébral gamberge, mais très souvent, il finit par se rendre compte qu’il traverse un univers unique dans des conditions exceptionnellement sensuelles (les grands expliqueront aux petits les différents éveils des sens : la vue, l’ouïe, l’odorat, l’instinct... quoique beaucoup de grands devraient peut-être plus s’inspirer des petits...).
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Etape 3
La troisième étape est peut-être la dernière de désert total où le métabolisme et le mental sont les plus en phase avec cet espace de subtilités, de finesses, où la simplicité est maîtresse, où le regard doit lire le paysage en profondeur pour déceler les passages les plus porteurs.
Etape 4
La quatrième étape longe les contreforts du Massif de l’Aïr, serpentant entre des hautes et magnifiques dunes du Ténéré de 2 à 300 m de haut, et la roche sombre, déchiquetée et imposante des montagnes de l’Aïr. Gare aux égarements, car les paysages sont envoûtants ; les lumières changeantes sculptent littéralement le relief, le transformant au gré de la ronde solaire, graphiques, de véritables chefs-d’œuvre picturaux en mouvance ; c’est une étape pour le plaisir et l’image. |
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