Création: Pierre Schmitt
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1961. Un monsieur béarnais et une demoiselle tarnaise s'installent à Courbevoie, près de Paris. Pierre Schmitt voit le jour à Neuilly, de l'autre coté de la Seine (1ère traversée?).
Enfance en banlieue, vie de cité, ville grise, besoin impératif de vivre autrement, mais il retrouve le contact avec la pleine nature durant les vacances passées au coeur des Hautes Pyrénées ou la campagne tarnaise.
Jeune ado et malgré un certain succès sportif, 3 ans de compétition en natation ont confirmé son désintérêt pour l'esprit "course". Il préfère de loin celui forgé en haute montagne depuis sa petite enfance. |
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Vers 15 ans, Pierre Schmitt découvre avec l’art et l'architecture que d'autres desseins sont possibles. La curiosité et un goût certain pour l’itinérance voyageuse deviennent alors véritablement une philosophie de vie. Tous les moyens sont bons pour partir au long cours (vélo ou stop, 2CV ou Solex, dériveur de plage ou radeaux bricolés...), du fin fond de la campagne française au Cercle Polaire norvégien par les pistes...
Des études supérieures en arts appliqués et métiers d’art, puis en architecture, et Pierre devient professionnel indépendant de l'image, la scénographie et l'archi.
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Vers 21 ans, les hasards de la vie l'ont fait débarquer en Afrique du Nord en plein été avec 50 francs en poche et sans billet retour...
Après 6 semaines en vivant le Maghreb et le Nord Sahara de l’intérieur au fil de petits boulots, il en est finalement revenu en bateau-stop, amaigri, mais totalement séduit et le virus saharien dans le corps. |
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Puis ce fut Ténéré Solo, vecteur de rencontres magnifiques, particulièrement dans quelques campements touareg où, suite à sa traversée, Pierre a été accueilli comme un membre de la famille absent depuis longtemps : la fête !!!
Les Touareg l'ont d'ailleurs affectueusement rebaptisé d'un nom amachek très honorable : Ekadé Abarad ("pierre, calme... volontaire, responsable..") Aujourd'hui basé en Cévennes, Pierre se sent aussi un peu chez lui aux portes du Ténéré. Il y retourne dès que possible pour retrouver la philosophie targuia, dont il apprécie le mode de vie simple et pleinement humain qui rapproche immanquablement de l'essentiel.
Puis il y a Abzao, son beau chameau blanc qui l'attend dans une vallée des montagnes de l'Aïr pour de prochaines immersions touareg et désertiques, en solitaire ou avec des amis très chers comme Abda, Issouf ou Eghour...
De belles histoires en perspectives à vivre... à raconter... |
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